jeudi 22 octobre 2009

Elysian Fields - The Afterlife




Je pourrai m'en tenir à un simple nom. Jennifer Charles. Point. Pas de blabla, pas de fioritures emmerdantes. Juste cette chanteuse de velours, à la voix sensuelle et brûlante à rendre priapique un eunuque. Elle avait atteint des sommets sur le Lovage de Dan the Automator (Catch a Thief restant le titre érotique suprême), elle confirme cette volupté féline sur The Afterlife. Moins corrosif que son déjà daté (mais toujours aussi bon) prédécesseur Bum raps, Love taps, le dernier effort du duo newyorkais dilue les guitares rock dans une bulle de dream-jazz langoureux, sans pour autant se priver de déchirements électriques emballés et de soli de sax ou de piano flirtant avec des syncopes rythmiques d'impro jazz. On retrouve encore ici ce talent de composition qui permet à cette drôle d'entité lounge de mélanger les couleurs. Rouge rassurant et cotonneux, Noir inquiétant et mélancolique.

JC, marry me.


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