Comme le disaient fort justement les connards de Beyond the Noize , Electric Wizard depuis Dopethrone n'a plus grand chose à dire, si ce n'est pousser à son paroxysme cet univers Weed, Necroporn & Witchcraft en enchaînant avec une certaine aisance et une facilité presque paresseuse des hymnes enfumés. L'esprit 70's analogique un peu crado, déjà présent sur le précédent effort Witchcult Today, se fait ici sentir encore plus vigoureusement. Les guitares massives sont défoncées au fuzz et le chant bien particulier de Jus Oborn nous parvient des profondeurs les plus inquiétantes de la Crypte de Drugula. Pourtant EW évolue, à son rythme certes, le rythme pesant d'une bande de doomeux, mais les anglais avancent. Black Masses est nettement plus emballé, plus vif et EW affine son art du groove heavy as fuck. Le riffing, bien que toujours simpliste semble plus réfléchi et les soli sont techniquement plus élaborés qu'avant. On peut regretter l'époque bénie des hymnes de 15 minutes, plus lents et lourds que jamais (encore qu'une des meilleures pistes de cet album, Satyr IX, n'ait pas à rougir face à ses glorieuses aïeules) mais ce serait nier l'évidence : Electric Wizard a creusé son propre chemin, celui qui mène au panthéon du metal. Massif.
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L'album est bon, et je dois admettre que ça m'a agréablement surpris.
RépondreSupprimerPas suffisamment écouté pour lancer des affirmations mais effectivement le son se veut beaucoup moins lourd que par le passé.
EW évolue à son rythme, celui d'un gastéropode pachydermique.
http://www.lastfm.fr/event/1756668+Electric+Wizard+at+Le+Trabendo+on+8+March+2011
RépondreSupprimerI CAME