Avec Youth Lagoon on risque d'en prendre pour un sacré bout de temps, jusqu'à l'écœurement, alors autant en profiter maintenant, quand le charme désuet de ces petites chansons flotte encore dans une dimension étrange, insaisissable. C'est presque inévitable, on s'en doute tous plus ou moins, la pop lo-fi du jeune homme de Boise est vouée à s'étendre, à grandir. Elle tient en elle cet étrange paradoxe, relevant à la fois d'un amateurisme et d'une innocence confinés à la chambre d'un enfant blafard, tout en se déployant sur de longues nappes dont l'immensité n'a d'égal que la grâce hantée. YL rappelle en cela certains aspects du Cerulean de Baths, micro et macro, ainsi que dans l'omniprésence d'un feeling organique (ça faisait longtemps) qui sent bon l'humus et les haut-plateaux. Les petites structures décharnées et froides s'étoffent, mutent vers le shoegaze, vers une dream-pop soutenue par la voix sous reverb d'un jeune type de 22 ans qui pourrait en avoir 16. La beauté de The Year of Hibernation est d'une telle évidence et d'une telle pureté que je vois mal comment vous pourriez vous permettre de passer à côté. Must-hear.
vendredi 9 septembre 2011
Youth Lagoon - The Year Of Hibernation
Avec Youth Lagoon on risque d'en prendre pour un sacré bout de temps, jusqu'à l'écœurement, alors autant en profiter maintenant, quand le charme désuet de ces petites chansons flotte encore dans une dimension étrange, insaisissable. C'est presque inévitable, on s'en doute tous plus ou moins, la pop lo-fi du jeune homme de Boise est vouée à s'étendre, à grandir. Elle tient en elle cet étrange paradoxe, relevant à la fois d'un amateurisme et d'une innocence confinés à la chambre d'un enfant blafard, tout en se déployant sur de longues nappes dont l'immensité n'a d'égal que la grâce hantée. YL rappelle en cela certains aspects du Cerulean de Baths, micro et macro, ainsi que dans l'omniprésence d'un feeling organique (ça faisait longtemps) qui sent bon l'humus et les haut-plateaux. Les petites structures décharnées et froides s'étoffent, mutent vers le shoegaze, vers une dream-pop soutenue par la voix sous reverb d'un jeune type de 22 ans qui pourrait en avoir 16. La beauté de The Year of Hibernation est d'une telle évidence et d'une telle pureté que je vois mal comment vous pourriez vous permettre de passer à côté. Must-hear.
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