Pénible, cet album d'Avichi. Et long. (Booba dirait "Comme une queue de négro", pas que je ne franchirai pas, je respecte bien trop mes jeunes lecteurs). Pénible et lancinant donc, au long de 7 titres occultes imprégnés jusqu'à l'os par notre ami Satan. On sent bien que ça le tracasse le petit américain derrière ce projet. Le Malin est partout. De l'artwork aux paroles ainsi que dans... les détails. Car si on peut croire après la première écoute, que l'on a à faire à une somme black metal indigeste et fastidieuse, la persévérance effeuille pour nous les multiples couches de chaos sonore et l'on apprend à s'y retrouver dans les structures labyrinthiques des fractales du Diable. La rugosité et les irrégularités qui forment le noyau de l'album sont exactement ce que visait Andrew Markuszewski, programme énoncé dès le titre de l'album. On insiste, on accepte de se faire malmener, et au cœur de la bête on trébuche sur un hymne pervers et exalté à la gloire de la Bête. (Kaivalya Of The Black Magician, tu te souviens, c'était sur la mixtape 2). Exigeant mais pas inécoutable, The Devil's Fractal irradie du souffle ésotérique que portaient en eux les défricheurs du black metal comme Venom et Celtic Frost, tout entier tournés vers le porteur de Lumière, et confirme s'il en était encore nécessaire, que les États-Unis n'ont plus rien à envier à l'Europe en terme de schwarz metal.
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