samedi 21 juillet 2012

Summer Digest, deuxième partie


Suite de la petite sélection estivale. LACH T KOM (et clique sur le titre pour écouter l'album)

Dunmharu - Curses Come Home


Black metal irlandais sorti chez les excellents new-yorkais de Broken Limbs Recordings. À l'origine projet d'un seul homme, Cathal Hugues, Dunmharu est aujourd'hui un duo, depuis l'arrivée de Ross O'Connor à la batterie. Et le moins qu'on puisse dire c'est que l'arrivée d'un batteur a donné un véritable souffle et une profondeur qui manquaient à October, première offrande de Hugues sortie en début d'année. Curses Come Home propose un black metal raw et abrasif, qui sait prendre son temps (plus que sur October), entre martèlement primaire (Dawn) ou lead mélodiques (One Journey), avec pour fil conducteur un chant prédominant dans le mix, oscillant entre hurlement black et growl. Étouffant et noir, Dunmharu n'est jamais loin d'un black'n'roll couillu qui permet de varier un peu les plaisirs.




Hordes - Hordes EP


Encore une sortie Broken Limbs (en mai dernier) pour un EP de black metal anglais froid et raw comme la mort. Mélodique à s'en arracher la peau de frisson, écorché vif, Hordes nous décline toute la gamme des gris. Friches industrielles et grimness over 9000 pour des lendemains qui ne chantent pas.










Murmuüre - Murmuüre


Ce chef d'œuvre est sorti en 2010 et si comme moi vous l'avez raté à l'époque, il est encore temps de vous rattraper. Murmuüre est l'expérience auditive la plus folle qui me soit arrivée depuis que Merzbow m'est tombé sur le tympan. Ça faisait longtemps que je n'avais pas entendu quelque chose de foncièrement nouveau, déroutant, fascinant. Basé sur plusieurs heures d'improvisations à la guitare, remaniées, remontées, torturées jusqu'à la rupture, Murmuüre est le mystérieux projet d'un français appelé One. Cataloguée (coupable à chaque fois) black metal, la musique de One sonne pourtant plus à mes oreilles comme un drone psychédélique, une transe à fleur de peau, à la fois foncièrement industrielle et pourtant liée à la nature, à l'organique. La seule référence possible ici serait à aller chercher chez Coil. Je vous laisse juger.



Kadavar - Kadavar


Rock psyche allemand, piquant du nez vers le stoner et le doom, toujours enfumé par la brume 70's, graissé aux ampli Orange. Si le groove était un parasite, c'est sur ce joli cadavre qu'il se serait greffé, avant de laisser exploser des soli incontrôlables vers les cimes. Pensez Hawkwind, Led Zep ou plus récemment Witchcraft et vous aurez une assez bonne idée de niveau de JOUISSANSS que procure cet album.

1 commentaire:

  1. J'ai réécouté Murmuüre. Où étaient passées mes oreilles lors de la première fois ? Génial.

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