mardi 2 octobre 2012

Down - Down IV, Part 1 – The Purple EP




Un nom à rallonge qui ne doit en aucun cas vous effaroucher tant la longueur du titre est inversement proportionnelle à celle du contenu proposé ici, à savoir 6 pistes et on remballe. 33 minutes et le quart d'une tétralogie dont les motivations ont été maintes fois expliquées dans les divers tripots musicaux de la toile : Anselmo et ses copains vouloir faire plus musique, plus vite mais pas le temps. Anselmo et ses copains dire d'accord, nous faire plusieurs petits au lieu d'un gros. Et voilà, le projet de Down IV était né.

Tout est prévu : le premier quart de ce monumental Down IV sera consacré à du Down pur jus, plus raw que les 2 précédents (cela est en partie dû à l'enregistrement maison, plus raw, mais pas dégueulasse, musculeux juste ce qu'il faut), le premier quart donc patauge dans les alluvions du Down de NOLA en y attenant un groove chauffé à blanc. Anselmo plus puissant que jamais revisite son chant, moins crachoir que Mastodonien, presque Osbournien. (Le très doomy Open Coffins et son refrain magique.)

Pas de surprises stylistiques même si chaque morceau s'attarde sur une facette différente de Down. Le fait que l'on ne dispose ici que de 6 titres est finalement un énorme atout : cet EP donne la dalle, il affame. On en veut plus, et en attendant les 3 autres quarts, on est condamnés à ressasser ces 6 merveilles.

Le second quart devrait évoluer dans un registre plus moderne (Down III), le troisième quant à lui abandonnerait le sludge pour des morceaux bluesy et acoustiques. Quant au dernier quart, Anselmo l'a promis, il sera « doom as fuck. Giant, bombastic, slow, bury-me-in-smoke type of things. Apocalyptic. »

Bouge-toi le cul Phil, on attend le quatre-quart. (En écoute ici.)

1 commentaire:

  1. je viens de découvrir Down grâce à toi.
    Et je comprends tout mieux maintenant, quand tu vois trop de bullshit sur Twitter, hop, un petit article de musique bien imposante, passée au cribles de riffs bien ravageurs et d'une batterie dont chaque tom est maltraité avec amour. Le tout donne naissance à Down. Bordel, c'est bon.

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