Du black metal atmosphérique, lent et répétitif, avec parfois des touches folk et un riffing tellement emo/épique qu'on croirait écouter le dernier Envy. C'est vrai, ça fait pas forcément rêver, d'autant que généralement, les mecs œuvrant dans ce style aime étendre leur chanson au-delà de 10 minutes. La neige, le froid, les lacs, le désespoir et les grands sapins noirs, tout ça on commence à connaître. Pourquoi donc écouter ce dernier Woods of Desolation? Déjà parce que le riffing sait faire la part des choses, et que les parties cheesy as fuck sont contrebalancées par des accélérations brutales qui viennent rompre le "rythme de croisière" mid-tempo. Les parties folk sont discrètes et on est loin du pagan black metal et de la ronde à poil autour d'un arbre. Enfin parce que les morceaux sont courts et donc que les excès du style sont nettement limités : à peine le temps de se sentir coupable d'apprécier quelquechose d'aussi niais, que ça blast à nouveau, et quand ça blast, ON AIME BIEN.
Torn Beyond Reason c'est les grandes chevauchées en poney, une peau de louveteau sur la tête, droit vers le soleil couchant, les larmes aux yeux, parce que c'est beau un coucher de soleil. Woods of Desolation, c'est ce petit plaisir honteux, celui d'un black metal dépressif mais easy-listenning, qui donne envie de se couper les veines en caressant des petits chatons.
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