Gaza fait partie de ces groupes que j'ai eu la chance de découvrir en concert. Les américains ouvraient au Glaz'art pour une soirée de douceur en compagnie de Trap Them et Rotten Sound. Un vrai plaisir. Après un set très prometteur j'étais un peu resté sur ma faim en découvrant le versant studio du groupe. Difficile d'y retrouver la hargne du live, d'autant que la seule force brute de leur musique ne dissimulait que très mal le manque d'inspiration et le bourinage facile.
No Absolutes In Human Suffering marque très clairement un cap à ce niveau là. Beaucoup plus accrocheur, le bruit généré par le quatuor émerge du bordel bête des premiers efforts et tend vers un chaos dompté, marqué par une personnalité du groupe mieux définie et plus clairement affirmée.
Plus dense, plus sombre, Gaza balance au passage deux ou trois morceaux de bravoure comme This We Celebrate ou Not With All The Hope In The World (qui dépasse les 6 minutes), prouvant au passage qu'ils se démerdent plutôt bien dans un registre beaucoup plus lent (registre qu'ils exploraient plus auparavant, mais avec moins de bonheur qu'ici.)
C'est précis, ça cogne sec, et c'est sorti fin juillet chez Blackmarket Activities.
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