jeudi 13 septembre 2012
Vilipend - Inamorata
Sans doute les plus taquins d'entre-vous y verront une énième tentative de promotion d'un label qui semble recouvrir ces pages un peu plus chaque mois mais je peux vous assurer que je n'ai pas de billes dans A389 Recordings et que la tendance outrageante qu'a ce label à ne sortir que des bonnes choses m'insupporte moi aussi puisqu'il m'empêche de vous faire part des sorties d'autres labels presque aussi constants. Il aurait fallu pour ça que j'embauchasse un stagiaire à la rentrée, ce que je n'ai pas fait, trop occupé que j'étais à écouter les nouveaux King Dude et Cult of Youth, qui devraient être chroniqués ici relativement assez vite.
À part ça, les Vilipend viennent de Toronto et font du hardcore dissonant et metallique avec la hargne idoine, nous permettant de marmonner en baissant un peu les yeux qu'il s'agit bien ici de metalcore. Mais pas du metalcore à paillettes que tu as écouté comme tout le monde avant de te réveiller un jour hébété face à tant d'immondice musicale. Non. Là on parle du metalcore de grand frère des années 90, droit comme Turmoil, fier comme Disembodied. Le noeud de l'affaire se joue dans l'épaisse couche de sludge qui recouvre Inamorata, ainsi que dans l'influence très claire des premiers Dillinger Espace Plan. La comparaison avec Converge est aussi pertinente mais il faut alors admettre qu'elle l'est pour tous les groupes de hardcore fondés après 2002, et donc peu utile.
Premier album ambitieux qui ravira les petits comme les grands, Inamorata s'écoute en intégralité ici.
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