Comme je le disais, Der Sieg est pour beaucoup le chef d’œuvre de Der Blutharsch. Pour moi, tout du moins en ce qui concerne la première période de DB, The Pleasures… reste l’album incontournable. Les racines sont les mêmes, marches militaires, samples symphoniques, boucles entêtantes et chant incantatoire. Cependant, Der Blutharsch a déjà entamé ici sa métamorphose. Les compositions sont de plus en plus organiques, notamment grâce à l’utilisation croissante de vrais instruments . Julius, même s’il affectionne toujours la répétition et les loop, semble aussi effectuer un travail plus poussé sur les mélodies. L’orgue prend peu à peu une place cruciale dans les compositions. Le résultat est donc beaucoup plus riche que sur les précédents albums. Les voix s’entremêlent, avec notamment l’apparition du chant féminin (qui deviendra la marque de fabrique de DB). Des influences slaves se font aussi sentir (en particulier grâce aux violons), conférant au son de DB une dimension nouvelle, plus folk (apparition de guitares acoustiques) encore plus ancrée dans l’Histoire européenne. C’est cette étrange mélancolie slave qui fait de cet album un des plus beau manifeste d’Albin Julius, à la fois violent et martial, mais aussi plus humain.
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The Pleasures received in Pain est sans conteste mon album préféré!
RépondreSupprimerT.