mercredi 30 septembre 2009

Der Blutharsch : When did Wonderland End? (2005)



Après la mue entamée sur l’album précédent, Der Blutharsch fait un immense saut en avant et revient plus différent que jamais. La première piste, reprenant encore une fois la mélodie de Lily Marleen, pouvait laisser supposer le contraire mais non, c’est à un autre groupe que nous avons à faire. Et ce n’est pas un mal. Der Blutharsch est mort, vive Der Blutharsch. Julius avait fait le tour du sujet indus martial et peut sans regret passer à l’étape suivante. Il rassemble autour de lui un véritable groupe, qui l’accompagne tant dans le processus de composition que lors des prestations live. Bain Wolfkind, Jörg B., Marthynna et Douglas P. sont, entre autre de la partie.
Il est très difficile de prime abord de déterminer à quoi nous confronte WdWE ?. Toujours très sombre, la musique évolue dans des contrées mystérieuses, d’un dark folk emballé à un rock sourd et étouffé. Les ballades sont transcendées par la basse ronde et les chœurs féminins et masculins, tant allemands qu’espagnols ou italien. Le plus surprenant est cette empreinte « Der Blutharsch » qui plane sur ses compositions aux structures pop, tout ce background martial et belliqueux mais transposé à une forme organique (il serait temps que je trouve un synonyme efficace), humaine, presque fauve. Des touches electro dark finissent de perdre l’auditeur, transporté par le chant évocateur de Marthynna et de Wolfkind et par la véhémence punk de certains morceaux. Toujours baignée dans une aura particulière, la musique de Julius parvient à générer de nouvelles images, encore plus troubles, entre la féérie morbide de Lewis Caroll et les luxuriances préraphaélites, entre la nature sauvage Mallarméenne et les excès de Des Esseintes, entre les cauchemars rigides des symbolistes et la profusion rebelle des romantiques.

mardi 29 septembre 2009

Der Blutharsch : Time is thee enemy! (2004)



 


Time is thee Enemy ou comment Julius révolutionne le son de Der Blutharsch pour en faire une entité hybride, s’éloignant clairement des velléités casquées pour tendre vers une musique folk apocalyptique hantée… La guerre est toujours le thème central de la musique de Julius et les dissonances lugubres des boucles indus sont toujours à l’honneur mais Julius n’hésite pas à y superposer un couplet chanté en français flirtant avec la pop-martiale de Dernière Volonté ou une batterie pop claquante. Les compositions continuent à s’incarner, à devenir de plus en plus charnelles, notamment grâce à l’utilisation répétée des guitares acoustiques. Cependant, il serait trop simple de réduire Time is thee Enemy ! à une simple dualité indus/folk. On pressent déjà ici les relents fiévreux du rock sulfureux à venir, l’odeur sucrée et écœurante de la chair : écoutez un peu cette version de Baltikum, imaginez une bande originale à Salò ou les 120 journées de Sodome se clôturant sur 5:00 de tirs d’armes automatiques…Anachronisme, mélange des genres et des ambiances, voilà ce que nous livre Julius ; un album épique, à la fois doux et violent, barbare et soyeux, symbole de la complexité et de la richesse de Der Blutharsch.

Der Blutharsch : When All Else Fails! (2002)





When All Else Fails reprend là où on avait laissé Der Blutharsch 2 ans avant, tiraillé entre la violence des compositions martiales et une facette folk, plus douce et mélancolique. Toujours guerrier, le propos se diversifie et Julius emprunte ses textes tant aux poèmes de Davenant qu’à des textes de Macaulay. C’est sur cet album que se dévoile le talent de l’austro-moustachu, qui parvient à marier d’une piste à l’autre des styles musicaux relativement éloignés sans jamais perdre en cohérence. Après une marche militaire et une ballade méditerranéenne, Marthynna, membre désormais à part entière de Der Blutharsch, entame un duet avec Geoffroy D. de Dernière Volonté dans une veine apo-folk de très bonne facture avant de céder la place à Lina Baby Doll, plus inquiétant que jamais, répétant inlassablement la même phrase. « I’ll drag you down, down, down… »


When All Else Fails est un album complet, recelant son lot de très bon titres, mais qui peine à atteindre les sommets atteints par ses prédécesseurs. Julius s’en rendra sûrement compte puisque l’album suivant sera un album charnière dans l’évolution de son groupe, chamboulant l'édifice indus jusqu'à lors établi.

lundi 28 septembre 2009

Der Blutharsch : The Pleasures received in Pain (2000)



Comme je le disais, Der Sieg est pour beaucoup le chef d’œuvre de Der Blutharsch. Pour moi, tout du moins en ce qui concerne la première période de DB, The Pleasures… reste l’album incontournable. Les racines sont les mêmes, marches militaires, samples symphoniques, boucles entêtantes et chant incantatoire. Cependant, Der Blutharsch a déjà entamé ici sa métamorphose. Les compositions sont de plus en plus organiques, notamment grâce à l’utilisation croissante de vrais instruments . Julius, même s’il affectionne toujours la répétition et les loop, semble aussi effectuer un travail plus poussé sur les mélodies. L’orgue prend peu à peu une place cruciale dans les compositions. Le résultat est donc beaucoup plus riche que sur les précédents albums. Les voix s’entremêlent, avec notamment l’apparition du chant féminin (qui deviendra la marque de fabrique de DB). Des influences slaves se font aussi sentir (en particulier grâce aux violons), conférant au son de DB une dimension nouvelle,  plus folk (apparition de guitares acoustiques) encore plus ancrée dans l’Histoire européenne. C’est cette étrange mélancolie slave qui fait de cet album un des plus beau manifeste d’Albin Julius, à la fois violent et martial, mais aussi plus humain.

Der Blutharsch : Gold gab ich für Eisen (1999)





Y’a-t’il un réel intérêt à écouter un live de Der Blutharsch? Il est vrai que Julius lui-même disait ne pas être particulièrement excité par ses premières prestations scéniques proches d’un karaoké glauque et impersonnel. L’intérêt d’un tel live n’est pas évident de prime abord, mais à y regarder de plus près, Gold Gab Ich Für Eisen n’est pas totalement superflu. Déjà parce que Der Blutharsch en live à cette époque, c’est Julius, seul au chant, mais aussi un vrai batteur, sur une vraie batterie. On se retrouve donc avec une approche totalement différente des albums studios : les percussions sont prédominantes et organiques alors que le chant, lui-aussi mis en avant, permet de mieux saisir les incantations de Julius. Le corps des morceaux, beaucoup plus simple qu’en studio, se concentre sur des loop fantômatiques lointains et sur des sample bruitistes. Pas de fioriture mais plutôt le squelette du son DB. L’atmosphère, déjà bien plombée sur les productions studio, est ici complètement morbide. Hormis la piste d’introduction reprenant la guillerette Lily Marleen, le reste de l’album est une promenade sur un champ de bataille, après la bataille s’entend. Les rythmes hypnotiques et les imprécations de Julius font de ce live une messe noire (impression renforcée par l’utilisation de chœurs masculins),une procession guerrière et inquiétante.

dimanche 27 septembre 2009

Der Blutharsch : The Moment of Truth (2004)





Sorti en 2004, cet album est une compilation regroupant d’une part le 10" sorti en 1998 (et intitulé The Moment of Truth), le mcd Der Gott der Eisen wachsen ließ (1999) ainsi qu’une piste issue du très rare Thank You! (2000), et d’autre part, 4 inédits ou versions alternatives. Malgré un manque de cohérence certain (le point fort des albums de DB), ce cd n’est pas sans intérêt. Il recèle de petites perles permettant de saisir un peu mieux les différentes facettes de l’entité Der Blutharsch, une entité qui se diversifie et se complexifie un peu plus à chaque nouvel album. Les relents médiévaux de Der Gott, l’imprégnation mystique quasi tribale de TMoT, autant de traits esquissant la richesse du projet d'Albin Julius.

Der Blutharsch - Deutsch Nepal : Apocalyptic Climax II (1999)



Quand un maître de l’indus martial rencontre un génie de dark ambient, ils deviennent potes et ils font de la musique. Pour le coup, on est plus en présence ici d’un disque de Deutsch Nepal que de Der Blutharsch. Ne vous attendez pas aux fières trompettes de Julius, mais plutôt à un album étrangement calme, apprivoisant les silences et les détails. Un soin minutieux est apporté aux superpositions de loops et de nappes, les sample inquiétants de rires d’enfants sèment le trouble sur ces longues plages d'ambiances catatoniques. Seul le dernier morceau réveille ici le monstre industriel avec ses percussions primaires, ses explosions saturées et son chant typique d’un DB. 

Der Blutharsch : Der Sieg des Lichtes ist des lebens heil ! (1998)




Pièce maîtresse de Julius, considérée par beaucoup comme son chef d’œuvre, Der Sieg continue d’explorer les sombres sentiers d’un indus martial épique teinté de dark ambient. Ce nouvel effort de DB se démarque de son prédécesseur par un engagement beaucoup plus marqué de la musique. Plus diversifié, Der Sieg met l’accent sur des compositions volontaires et franches. Les percussions martiales prennent une place encore plus importante, conférant à l’album une dynamique bien plus tranchante, parfois emballée, restituant parfaitement une ambiance guerrière et mélancolique. Julius utilise toujours les sample de discours militaire, mais là encore, l’apparition de chants rituels quasi-mystiques permet à la musique de Der Blutharsch d’étendre son spectre et de véritablement se déployer.

L’artwork guerrier retranscrit parfaitement l’atmosphère de l’album qui, il me semble, s’ancre cependant plus dans le conflit de la 2nde Guerre Mondiale que dans les luttes antiques ou médiévales. Il suffit pour cela d’écouter la première piste de l’album, reprenant le morceau Lily Marleen, fort populaire auprès des troupes de la Wehrmacht et que le régime Nazi avait tenté d’interdire. Premier véritable album de Der Blutharsch (les morceaux de First ayant été composés, à l’origine pour The Moon Lay Hidden…), Der Sieg est un coup de maître, un album rempli jusqu’à la gueule, exigeant et passionnant.

Der Blutharsch : First (1996)





S’il s’agit ici des premières expérimentations en solitaire d’Albin Julius, First s’inscrit dans la droite lignée des précédents travaux de l’autrichien avec The Moon Lay Hidden Beneath a Cloud. A savoir un entremêlement sinueux de samples militaires, d’ambiances martiales et symphoniques morbides, tout du moins extrêmement sombres. Pas un titre ne surnage dans ces frimas de violons indus crépitant et de percussions guerrières et l’on s’abandonne dans les plages d’ambient rythmées par des discours de militaires enflammés. Le propos est maîtrisé et Julius torture l’auditeur avec précision et lenteur en misant sur la répétition de boucles lancinantes, cependant il manque encore une identité propre à ce side-project qui ne devait être qu’une expérience unique.

mardi 22 septembre 2009

Der Blutharsch, Deutsch Nepal, Bain Wolfkind @ Zèbre de Belleville, 21/09/09


                                                                                                               WKN

Les vilains nazis autrichiens n'ayant pas pu jouer au Glaz'art, c'est dans "le plus petit cabaret d'europe" qu'a lieu ce concert à l'affiche priapique. L'occasion de découvrir les nouvelles compo de Der Blutharsch et de savourer les bidouillages du Général Andersson.

Bain Wolfkind

On passe rapidement sur la prestation soporifique et graisseuse de BW qui se présente lui-même comme le "King of Karaoke Show". Le crooner poilu du torse râle son amour vicelard sur des instru de surf-rock bluesy ralenties. Derrière lui défilent sur un écran une ribambelle de bimbo Vixen, relativement divertissantes au début m'enfin on s'en lasse vite des gros seins.

Deutsch Nepal 

Encore un mec tout seul. Sauf que lui a du talent. Lina der Baby Doll construit en 45 minutes un set intense et bruitiste loin des prestations éthyliques sabordées dont il a apparemment l'habitude. N'étant pas docteur ès DN, je ne reconnais aucun titre mais me retrouve transporté par sa diction, les entremêlements de samples, les roulements de caisse claire martiaux. Jusqu'à un final grandiose où le général, véritable chef d'orchestre s'agitant sur son estrade, fini de nous assommer en laissant libre cour à sa voix, soutenue par des nappes répétitives et glauques à souhait.

Der Blutharsch

Comment vous expliquer clairement Der Blutharsch sans passer pour une groupie. (que je suis). Déjà en vous disant que Der Blutharsch est le rock'n'roll. Ce feeling nouveau que l'on ressent sur les albums s'incarne avec force sur scène. De quoi décevoir, il est vrai,  les fans hardline de l'indus d'un Der Sieg. Oui, Albin Julius fait du rock. Avec tout ce que ça implique. Des compositions simples, directes, mais sur lesquelles planent toujours ce spectre des origines, cette menace trouble qui fait tout le charisme et l'intérêt du groupe. Comment vous expliquer clairement Der Blutharsch en concert sans évoquer l'entremêlement des chants masculins et féminins, les incantations répétitives d'un Om, les riffs plombés au Sabbath mais noyés dans le brouillard fuzzy et le wah-wah, les percussions tribales neurosiennes... Julius semble cependant suivre deux chemins divergents, entre la scène et le studio. Si les derniers albums diluent un peu plus leur rock psychédélique dans des expérimentations électroniques moins directes, le live semble lui se consacrer uniquement à l'énergie rock quitte à délaisser (malheureusement) une approche martiale et folk, pourtant partie intégrante de l'identité du groupe. On peut donc légitimement être déçu par la facilité de la prestation, ou bien l'on peut se laisser aller dans cette masse enfumée et savourer une setlist judicieuse, accroché à son ballon de baudruche noir, en regardant, rêveur, Albin Julius distribuer des roses blanches aux damoiselles de l'assemblée.

Time is thee enemy

mercredi 16 septembre 2009

Surf Nazis Must Die - Anti Everything



Hey why don't you finally stop wasting your talent in our scene
when all you ever wanted was getting your ass signed to sony?
Your reasons to be in a band are bullshit,
punk will always stand against
EMO KIDS BLOWN TO SHIT!
Please rewrite your popsongs and stop your cry
'cause you will never be as good as lifetime
EMO KIDS BLOWN TO SHIT
We are anti-everything, we are anti-you!




vendredi 11 septembre 2009

Caldera - Mist Through Your Consciousness



Eh non amis gamerz, Caldera n'est pas qu'un village du nord de Balmora. C'est un groupe nancéen aussi. (C'est aussi un groupe de hardcore belge, mais osef). Ce ne sont pourtant pas les chroniques de ce Mist Through Your Consciousness qui manquent. Et les étiquettes. Chacun y va de son post-doom et de son proto-stoner. C'est qu'il n'est pas facile de les caser les barbus. Si les premières démos permettaient encore au groupe de s'inscrire dans une tradition stoner bluesy plutôt classique, MTYC complique la donne. Alors oui, le groove stoner est toujours là, on se mange encore des boucles de riffs plombés dans les dents, mais il y a ici bien plus. La base de Caldera, ce sont ces arpèges clairs qui s'entremêlent et se boursouflent, prennent du grain et tabassent. Ces riffs qui s'étendent, s'alourdissent et s'essoufflent, plaçant l'auditeur sur la brèche, toujours dans l'expectative. Les titres se déploient doucement et prennent de l'ampleur, tous portés par une capacité à susciter des images et un souffle épique forestier et sauvage. C'est sombre, c'est beau, ça sent l'humus et c'est surtout très bien produit. La batterie (avec derrière les fûts un ancien Aenima, vous vous souvenez, les Hippie Hunter) est bluffante avec un jeu tour à tour (brigand) ciselé et impétueux. Finalement, la musique de Caldera n'a rien de bien fou, juste une capacité à viser juste, dans l'émotion et dans la fougue. Il suffit de passer ce cap psychologique du "post-rock instru casse burne" et de se laisser happer.

http://www.myspace.com/caldera666 


Rectifificatif  : Les principaux intéressés nous font savoir que non, ce n'est pas le batteur d'Aenima sur ce dixe. My mistake.

Depressor - Book of the Dead






On continue avec le crust (c'est dingue comme on peut coller ça à tout et n'importe quoi). Après le blackened crust, l'anarcho-crust et le hardcore-punk crustisant, on passe au death-crust industriel. Faisons simple : Depressor est une petite mare putride de vase noire, qui sent la mort, paumée au milieu d'une friche industrielle amiantée. Un peu moins indus qu'auparavant (la batterie est bien plus organique que la BAR des débuts), les ricains nous servent des petits bijoux de crasse, maîtrisant leur propos tant dans les emballements d'un death old school efficace que dans des parties lentes plus recherchées. C'est dégueulasse et on en reprendra s'il vous plaît.

jeudi 10 septembre 2009

Counterblast - Balance of Pain


Il suffit de l'intro pour se faire prendre au piège. Trois accords simplistes, et des cris féminins à te foutre la chair de poule. C'est tout ce dont ce cd à besoin pour te chopper par les couilles et ne pas te lâcher. Ici, on a beau appartenir à la scène suédoise mid-90's (fourmillant de formations adeptes d'un crust-punk emballé) on ralenti sensiblement le rythme (bon, ça défouraille sec une bonne partie du temps mais c'est important de le noter). Avec une bonne assise hardcore-punk d'où jaillissent des samples indus glacés et des guitares métalliques heavy as fuck on touche du doigt le mélange parfait. Counterblast c'est aussi une dose de death bien vilain sans oublier les incursions instrumentales jazzy et pas mal de petites touches Neurosiennes ( pour les nostalgiques des grondements d'Edwardson, jettez une oreille au doux Disembodied, ça marche aussi pour ceux regrettant les samples tribaux de la bande à Von Till ou ceux se touchant sur les gros barbus).
Sweden owns yeh.

Dropdead - Discography


Gros cons de hippies enragés. 130 bpm. Hard/Grind/Trépané-core. Spazz en moins débile. Napalm Death en plus punk. Basse saturée. Crass en grand-frère attardé et anarchie pacifique. Esprit FLTM (fais-le toi même, parlons français bordel) et défense des petits chiens.

Brilliant noise.

mercredi 9 septembre 2009

Black Kronstadt - The Free Spirit





Au Canada ils ont Neil Young, du post-rock godspeed-you-mount-zion, et Terrence & Phillip.
Ils ont aussi une belle troupe d'anarcho-punk bien énervés contre tout un tas de choses (le gouvernement, l'armée, les fachos, le FMI...) et qui ont décidé de canaliser toute cette haine dans un hardcore-crust crasseux ultra-engagé. On fait ce qu'on veut du discours (souvent simpliste dans ce genre de groupe, même si les gaziers semblent ici plutôt bien documentés), il n'empêche que leur bordel grésillant alternant aboiements masculins et chant féminin hurlé est du meilleur effet. (De quoi vous faire ressortir un bon vieux Anomie, d'autant que la belle Danielle utilise souvent le spoken word). Si l'étiquette revendiquée de "blackened-crust" n'est pas forcément évidente (elle le sera beaucoup plus par la suite, avec le groupe Iskra) on perçoit dans le riffing, dans les blasts et dans la production stridente bien sale, une bonne dose d'inspiration black metal.
Pas assez long pour qu'on s'ennuie, assez intense pour qu'on y revienne. Go get some.