jeudi 28 janvier 2010

Baroness - Blue Record




Baroness ils me font mal aux yeux. Trop de couleurs pour un daltonien comme moi. Comme cet album là, un fourre tout pouet pouet heavy as fuck, paradoxalement digeste as fuck.
 "Alors, il est bon ou pas le dernier Baroness?" s'interrogeait l'autre jour un camarade à lunettes. Eléments de réponse imagés, Robert :


Baroness, faut se l'imaginer comme un adolescent blondinet. Sa tignasse blonde au vent, il dévale en tricycle une pente ensoleillée du Valhalla, en hurlant  (un truc du style "wouhou" ou "yeehaa"). Baroness, dans sa tête, il est une Triumph ronflante, comme celle de son grand frère barbu, Mastodon. Mais bon, Baroness il se prend moins la tête, c'est les vacances et il s'en fout. Arrivé en bas, il se met à danser et sautille comme son cousin Torche. "Ils ont toujours eu le sens du groove ces deux là" nous confiaient leurs pères respectifs, Zozobra et Big Business. Comme tout bon adolescent qui se cherche, Baroness ne sait pas trop ce qu'il veut devenir. Heavy-fm ou sludge couillu, il sait pas. Surtout, ne vous fiez pas à ses phrases pompeuses, ni à ses vêtements criards, au fond, Baroness, c'est juste un ado un peu plus intelligent que la moyenne, qui prend son pied avec entrain, pied au plancher, et le sourire jusque là.

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