vendredi 27 janvier 2012

Diapsiquir - A.N.T.I




Stupeflip, charognard perché sur le cadavre de Peste Noire, gonflé et bleui, flottant sur un océan, même un tout petit océan, parce que y'en a marre. On va tous se retrouver pour cracher ensemble notre haine et nos viscères mais on reste coincés dans un fond tiède de pissotière et ça n'avance à rien. Diapsiquir c'est de la musique de soupeur, je vois pas en quoi on devrait se retenir. Lâche tes fluides et tes humeurs, A.N.T.I n'est que ça, un SIDA de grandiloquence bancale, de hip-hop de fin de race sous subutex, apeuré comme un chiard morveux et en colère parce qu'il ne sait pas pourquoi. Il veut faire illusion, te casser les dents, baiser ta soeur, mais au fond il se débat tout seul parce qu'il est déjà mort. Pas de morale, pas de limite, viol, violence, racisme. La crasse en icône vénérée comme chez Peste Noire, mais qui a tourné le dos au black metal musette pour embrasser le franchouillard-indus-metal et le désespoir imbibé de vieille bière et de vodka coupée à la soude. Le M.O reste le même, "dans les poubelles j'trouve des bijoux", de la crasse au sublime en léchant le béton des caves d'immeubles. Le parallèle avec l'univers de Gaspard Noé se fait de lui-même, misère sociale, désespoir omniprésent. Diapsiquir, metal banlieusard dépravé en haut de survêtement, déconseillé à tout le monde. Ça sert à rien, tout se répète, tout ce que t'aimes bien c'est dans ta tête.





2 commentaires:

  1. www.mediafire.com/?07c8aoepax6aaxy

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  2. Haha, y'a des rédacteurs du Tag même ici ?! (ou des rédacteurs d'ici qui sont aussi au Tag, bonnet blanc-blanc bonnet...)

    Toujours est-il que je suis contente de lire autre chose qu'une dithyrambe poisseuse, sur Toxic H et ses sbires...

    Merci.


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