Celui-ci s'accroche depuis des semaines et ne semble pas décidé à partir. Moderne, le metal des New-Yorkais de Black Anvil n'en oublie pas pour autant ses aïeux et balance l'air de rien un amalgame de grosses mandales et de high kick très variés qui parvient à renvoyer les pauvres petits pipous que nous sommes dans les cordes, tant par sa vélocité que par sa lenteur et ses ambiances.
Les pères fondateurs sont présents (les mecs connaissent Celtic Frost, c'est flagrant) ce qui ne case pas pour autant Triumvirate dans la famille grandissante du revival OSDM. Le riffing supra-efficace et lent de Celtic vient s'échouer sur des accélérations qui laissent parfois apercevoir le passif hardcore du trio. Jusqu'à ce que Black Anvil s'essaye au black metal, qu'il dope grâce à une basse ronflante et un don pour les ambiances étouffantes. Bien foutu du début à la fin, Triumvirate c'est le genre de disque qui redonne la foi bordel de cul.
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